Compte-Rendu des Shades à La Cigale by Marie
Reçu par mail ce compte-rendu d'une lectrice, Marie : j'adore ce qu'elle a écrit et comment elle l'a écrit ! Publication immédiate ! Bravo à elle !
(n'hésitez pas à l'encourager dans les commentaires !)
"Des mois que j’attendais ce concert, des mois. J’ai pris mes billets en octobre, autant dire dès leur mise en vente.
Je suis les Shades depuis presque deux ans, et quand je dis je les suis, c’est vraiment assidûment. J’ai leur album (pas gravé non non) bien sûr, mais j’ai eu bien plus tôt leur deux EP (obligatoire). Ce concert à La Cigale sera mon 4ème des Shades et je compte les jours.
Enfin le 6 février, je me trouve un poste d’observation parfait, vois la foule défiler, une moyenne d’âge de 18 ans, quelques têtes connues, la salle est magnifique et je me dis que tout ceci sent bon.
La 1ère partie débute : Benjamin Siksou. Tout seul avec sa guitare pour nous présenter 6 titres. Prestation un peu trop courte à mon goût mais 1ère partie oblige. Même seul avec sa guitare il dégage quelque chose, il a une vraie présence, on le sent amusé, heureux mais intimidé. Il a scotché près de 1000 personnes je dis chapeau. Ses 6 titres prédisent un album à la hauteur de toutes les attentes, oui bon ok des miennes en tout cas.
Il laisse ensuite la place à ces chers Shades. Une très belle entrée sous un drap blanc, dans une dernière accolade, un à un ils prennent leurs poste, on les sent agités, pressés de montrer ce qu’ils valent et que ceux qui ont loupé ce concert vont s’en morde les doigts.
Le son est très bon, la salle leur rend grâce, ils sont plus qu’en forme et donnent tout. 5 nouveaux titres sont présentés. L’album est joué à la perfection, Machination donne la chair de poule, on est définitivement heureux d’être là pour Au Crépuscule et on crie avec eux sur Le Temps Presse (certainement l’un de leur meilleur titre hier soir, tant la puissance et leur génie étaient aveuglant). Le chemin parcouru depuis le Rock&Roll Friday de l’Olympia de 2006 est impressionnant, ils se sont trouvés et explosent sur scène.
Benjamin ponctue, comme à son habitude, le concert de petits discours, virulents les petits discours. Des filles ( et même un jeune homme) ne trouvent rien de mieux que de monter sur scène et d’aller leur parler pendant leur set et en pleine chanson, ok je n’ai juste jamais compris l’intérêt mais bref passons. Cela a quand même contribué à un petit fou rire, donc je remercie l’une d’elle qui, se faisant dégager de la scène, entrepris de slamer et donc se laisse tomber espérant un rattrapage du public, et…non.
C’est déjà la fin du set, on attend le rappel et la grosse surprise. Comme je l’avais prédit (oui oui j’y ai réfléchi), Benjamin Siksou revient pour un duo avec les Shades pour une reprise de Beggin’ : C’est juste l’apogée du concert, tout se marie tellement bien, Benjamin Siksou est au top, les Shades surpuissants et le public en redemande.
Ils finissent par une nouvelle chanson qui sonne comme un hymne et me fait penser à un futur tube en puissance. Et enfin un dernier cadeau : Electrique. Qui porte son nom à merveille et achève, dans le bon sens, le public.
Le concert s’achève, je suis comblée, ok j’étais déjà acquise mais là ils ont réussi de je ne sais quelle façon à décupler mon admiration. Même si, une fois de plus sans comprendre pourquoi, La Détente est grande absente du set, à mon grand désespoir tellement cette chanson me porte. Septembre est bien trop long à attendre et une année sans concert est simplement hors de question. MERCI.
Ah et oui, les absents peuvent effectivement s’en mordre les doigts. Les bouffer même."
Marie.
(n'hésitez pas à l'encourager dans les commentaires !)
"Des mois que j’attendais ce concert, des mois. J’ai pris mes billets en octobre, autant dire dès leur mise en vente.
Je suis les Shades depuis presque deux ans, et quand je dis je les suis, c’est vraiment assidûment. J’ai leur album (pas gravé non non) bien sûr, mais j’ai eu bien plus tôt leur deux EP (obligatoire). Ce concert à La Cigale sera mon 4ème des Shades et je compte les jours.
Enfin le 6 février, je me trouve un poste d’observation parfait, vois la foule défiler, une moyenne d’âge de 18 ans, quelques têtes connues, la salle est magnifique et je me dis que tout ceci sent bon.
La 1ère partie débute : Benjamin Siksou. Tout seul avec sa guitare pour nous présenter 6 titres. Prestation un peu trop courte à mon goût mais 1ère partie oblige. Même seul avec sa guitare il dégage quelque chose, il a une vraie présence, on le sent amusé, heureux mais intimidé. Il a scotché près de 1000 personnes je dis chapeau. Ses 6 titres prédisent un album à la hauteur de toutes les attentes, oui bon ok des miennes en tout cas.
Il laisse ensuite la place à ces chers Shades. Une très belle entrée sous un drap blanc, dans une dernière accolade, un à un ils prennent leurs poste, on les sent agités, pressés de montrer ce qu’ils valent et que ceux qui ont loupé ce concert vont s’en morde les doigts.
Le son est très bon, la salle leur rend grâce, ils sont plus qu’en forme et donnent tout. 5 nouveaux titres sont présentés. L’album est joué à la perfection, Machination donne la chair de poule, on est définitivement heureux d’être là pour Au Crépuscule et on crie avec eux sur Le Temps Presse (certainement l’un de leur meilleur titre hier soir, tant la puissance et leur génie étaient aveuglant). Le chemin parcouru depuis le Rock&Roll Friday de l’Olympia de 2006 est impressionnant, ils se sont trouvés et explosent sur scène.
Benjamin ponctue, comme à son habitude, le concert de petits discours, virulents les petits discours. Des filles ( et même un jeune homme) ne trouvent rien de mieux que de monter sur scène et d’aller leur parler pendant leur set et en pleine chanson, ok je n’ai juste jamais compris l’intérêt mais bref passons. Cela a quand même contribué à un petit fou rire, donc je remercie l’une d’elle qui, se faisant dégager de la scène, entrepris de slamer et donc se laisse tomber espérant un rattrapage du public, et…non.
C’est déjà la fin du set, on attend le rappel et la grosse surprise. Comme je l’avais prédit (oui oui j’y ai réfléchi), Benjamin Siksou revient pour un duo avec les Shades pour une reprise de Beggin’ : C’est juste l’apogée du concert, tout se marie tellement bien, Benjamin Siksou est au top, les Shades surpuissants et le public en redemande.
Ils finissent par une nouvelle chanson qui sonne comme un hymne et me fait penser à un futur tube en puissance. Et enfin un dernier cadeau : Electrique. Qui porte son nom à merveille et achève, dans le bon sens, le public.
Le concert s’achève, je suis comblée, ok j’étais déjà acquise mais là ils ont réussi de je ne sais quelle façon à décupler mon admiration. Même si, une fois de plus sans comprendre pourquoi, La Détente est grande absente du set, à mon grand désespoir tellement cette chanson me porte. Septembre est bien trop long à attendre et une année sans concert est simplement hors de question. MERCI.
Ah et oui, les absents peuvent effectivement s’en mordre les doigts. Les bouffer même."
Marie.